Objectifs
- Offrir des espaces pour la biodiversité au sein du jardin (développement de la flore, des insectes, des micro-mamifères,…)
- Sensibiliser tous les publics à l’importance et au rôle de la biodiversité (scolaire, grand public l’été, cantonniers, élus,…)
- Sensibiliser le personnel technique à un autre type de gestion des espaces verts.
Résultats
Cette année des zones ont pu être non fauchées pendant la saison. La quantité d’insectes a paru beaucoup plus importante (observations qualitatives, pas d’inventaire quantitatif d’effectué), ainsi que les amphibiens (observations de rainettes, peu vues les années précédentes sur le jardin) et des oiseaux (nichée pour un couple de faucons crécerelles, passereaux,…). Meilleure entente avec les cantonniers, l’idée de ces zones à fauche tardive est de mieux en mieux acceptée. L’action est encore à pérenniser.
Difficultés, solutions, conseils
Les aménagements du Lud’eau vive servent de supports aux animations du CPIE. C’est aussi un espace utilisé par les habitants comme un jardin public. Le site appartient à la communauté de communes et est entretenu par des agents municipaux et communautaires. Les acteurs et utilisateurs ont des intérêts divergents. La difficulté est de trouver un compromis pour satisfaire tous les acteurs (gestionnaires) et utilisateurs. Le « tout jardiné » reste encore très encré dans les mentalités des habitants, des agents d’entretien et de certains élus. Faire passer un espace non fauché (pour ne pas dire tondu comme un gazon) comme beau (sans parler des intérêts écologiques…) est difficile. Un autre problème, plus technique se pose. La fauche tardive demande d’autres moyens, d’autre matériel. La tondeuse avec le bac de ramassage ne suffit plus. Il faut alors sortir les débroussailleuses, les râteaux et les fourches en septembre. C’est peut-être plus long qu’une tonte mais au final, est-ce que ça ne monopolise pas moins d’heures que la totalité du des tontes cumulées sur l’année ? Ca encore, ça reste dur à faire admettre. La difficulté générale est de réussir coordonner les interventions d’entretien et de gestion. Jusque là, chacun y va un peu de son côté, en fonction de sa vision des choses et de la disponibilité des agents… Il y a trop d’intervenants sur ce site et un manque réel de concertation !
La première chose à envisager pour éclaircir le sujet est de rendre à César ce qui est à César. Le site appartient à la communauté de communes, il doit être géré par la communauté de communes. Cela évitera la multiplicité des acteurs et donc les « bêtises » sur le terrain. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre en compte les avis de chacun. L’autre proposition envisagée est de mobiliser des citoyens intéressés par une appropriation et une gestion plus « extensive » du site. Ils auront une vision globale de cet espace, pourront suggérer un plan de gestion appropriée et intervenir pour l’entretien. La communauté de communes n’a pas forcément ni le temps ni les compétences de l’assurer. C’est une sorte de transfert de compétences qui serait envisagé. L’association loi 1901 semble est le statut le plus approprié pour ce groupe de réflexion et de travail.Tout cela devrait s’organiser courant 2010. Pour ce type de projet, le premier conseil est de bien « poser les règes » dés le départ. Qui sont les acteurs ? Quels sont les intérêts de chacun ? Qui fait quoi ? Cela doit déboucher sur des conventions qui indiquent le rôle et la responsabilité de chacun. Cela doit permettre d’éviter, sur le terrain, la désorganisation des intervenants participants à la gestion et à l’entretien du site.”
Porteur de projet
CPIE du Périgord-Limousin24360 Varaignes
Partenaires
Communauté de Communes des villages du Haut Périgord, Commune de Varaignes, Cantonniers et Elus.Je présente cette expérience en tant que Structure