Formation diplômante de niveau II
La formation de « Chef de projet en ingénierie de l’éducation à l’environnement : éco-interprète » prépare des professionnels autonomes, chefs de projets à la fois pédagogues et médiateurs, qui initient différents publics à l’environnement.
À travers des actions de sensibilisation, d’information et de formation qu’ils conçoivent, organisent et gèrent, ils ont pour objectif de responsabiliser les enfants, les adultes et les décideurs vis-à-vis de l’environnement.
Vidéos sur la formation visibles ici !
Objectifs :
Les objectifs de cette formation diplômante de niveau II sont multiples :
- Conception de plans d’interprétation du patrimoine environnemental
- Conception et réalisation de supports pédagogiques
- Formation en éducation à l’environnement
- Animation en direct avec un public
Débouchés :
L’éco-interprète travaille principalement au sein d’associations spécialisées dans l’éducation à l’environnement comme des CPIE, Maisons de la Nature…
Mais il peut également être employé par des organismes du secteur de la valorisation du patrimoine naturel et humain (écomusées, organismes de protection de la nature…) et du secteur du développement territorial (intercommunalités et collectivités publiques, parcs naturels régionaux, communes…)
Emplois visés :
- chargé de mission en EEDD,
- chargé de missions d’interprétation,
- médiateur,
- éco-interprètes,
- responsables pédagogiques,
- formateurs environnement,
- animateur-concepteur…
Contenu de la formation
La formation se compose de différents modules, visant chacun à développer une compétence particulière, essentielle au futur éco-interprète.
Sensibilisation à la nature
Un aspect essentiel du travail pédagogique de l’éco-interprète est la mise en relation d’un public avec un site naturel, un patrimoine, ou un problème d’environnement. À la fin de la formation, chaque stagiaire devra maîtriser au moins un outil d’animation directe sur le terrain (sortie naturaliste, lecture de paysage, sensibilisation, etc.).
Interprétation du patrimoine
La conception de plans d’interprétation du patrimoine environnemental est un des axes de travail essentiel de l’éco-interprète. À l’issue de la formation, les stagiaires devront maîtriser la méthodologie d’étude d’un site dans un but de communication au public, d’écriture d’un scénario d’interprétation et de conception d’un média pédagogique.
Outils pédagogiques
Avoir un aperçu le plus large possible des outils proposés en éducation à l’environnement, en retrouver les objectifs sous-jacents, les classer suivant une certaine typologie permettront à l’éco-interprète non seulement de choisir l’outil le plus adapté au carde de sa pratique d’éducateur, mais aussi de bien définir la forme et le contenu de l’outil qu’il a la charge de concevoir.
Environnement et territoires
En tant que porteur de projets, l’éco-interprète doit connaître les différents acteurs du territoire et surtout leurs actions et interactions sur le terrain afin de concilier sa mission environnementale avec le développement économique et social du territoire.
Gestion de projet
Les stagiaires éco-interprètes sont appelés à prendre la responsabilité de secteurs d’activités ou de projets. La gestion d’un projet correspond à l’ensemble des compétences et des techniques mises en œuvre pour gérer et mener à bien ce projet, en mobilisant les ressources et moyens disponibles, tout en tenant compte des contraintes de l’environnement.
Éducation à l’environnement : Concepts et actions
L’éco-interprète peut être amené à construire des programmes pédagogiques. Cela nécessite une réflexion d’une part sur l’éducation en tant que système et d’autre part sur l’environnement. Le rapprochement de ces deux notions nous mène au concept et aux valeurs de l’éducation à l’environnement.
Les stages (5 mois)
Ils correspondent à une mise en situation professionnelle pour conduire un projet et se spécialiser en France ou à l’étranger (Grande-Bretagne, Allemagne, Canada, États-Unis…).